Humeur libreChroniques intermittentes sur l'engagement, la mobilité, l'environnement, la photo, les biens communs...2022-02-03T11:18:08+01:00Thibauturn:md5:80f730f5d961eca2670b60933b0cbc02DotclearFête du vélo dimanche 1er juin : tous à vélo vers Parisurn:md5:4d141e22d4d42240c52a3f0c740597e82014-05-31T14:21:00+02:002017-10-19T12:30:51+02:00ThibautVéloCarrières-sous-PoissyConvergenceMDBPoissyTriel-sur-Seinevélo <p>Il y a ce dimanche l’occasion de faire une balade exceptionnelle vers Paris. Dans le cadre de la Fête du Vélo, les associations cyclistes franciliennes organisent la Convergence : depuis toute l’Île-de-France, des groupes de cyclistes vont venir à Paris et se rejoindre au centre de Paris pour une grande parade. Nous irons ensuite pique-niquer aux Invalides.</p>
<p><a title="convergence2014.png" href="http://humeurlibre.fr/blog/public/Photos/Fete_du_velo_2014/convergence2014.png"><img title="convergence2014.png, mai 2014" style="margin: 0 auto; display: block;" alt="affiche de la Convergence 2014" src="http://humeurlibre.fr/blog/public/Photos/Fete_du_velo_2014/.convergence2014_m.png" /></a></p>
<p>Pour la première fois cette année, des départs sont organisés depuis Triel-sur-Seine et Carrières-sous-Poissy (c’est à dire dans mon coin), ces deux groupes rejoindront celui de Poissy. Tous les détails sont sur l<a title="Convergence 2014 sur le site de MDB Seine-Aval" hreflang="fr" href="http://mdbseineaval.org/2014/05/12/convergence-2014/">e site de l’antenne Seine-Aval de l’association Mieux se Déplacer à Bicyclette (MDB)</a>. La balade est familiale, il suffit de se présenter au point de rendez-vous avec son vélo et son pique-nique.</p>Petit vélo-trip du week-endurn:md5:2b0c89e20de0d1e4f8b9d27f22cb95b22014-05-08T07:38:00+02:002014-05-12T16:54:49+02:00ThibautVélo au quotidienAmboiseChenonceauGenilléParisPoissytrainvoyagevélo<p>Me voilà parti pour un week-end prolongé entre potes à Genillé, dans un gîte situé à une trentaine de kilomètres au sud d’Amboise. J’aurai normalement dû partir en voiture, mais j’ai eu envie de me tenter un petit trip vélo/train. Ce ne sera pas une grande aventure, mais cela fera une expérience de voyage un peu différente, et ce sera l’occasion de tester le transport des vélos dans les trains SNCF !</p> <p>Autre avantage, au lieu de partir à trois voitures, nous allons utiliser deux voitures et un vélo : me voilà avec la sensation d’avoir fait une bonne action pour la planète <img src="http://humeurlibre.fr/blog/index.php?pf=smile.svg" alt=":-)" class="smiley" /> </p>
<h3>Au programme :</h3>
<ul><li>Transilien de Poissy à Paris-Saint-Lazare</li>
<li>Vélo de Paris-Saint-Lazare à Paris-Austerlitz</li>
<li>TER de Paris-Austerlitz à Orléans</li>
<li>TER de Orléans à Amboise</li>
<li>Vélo de Amboise à Genillé (via le château de Chenonceau, comme je ne l’ai encore jamais vu)</li>
</ul>
<br /><h2>Journal de voyage</h2>
<h3>Départ pour Poissy</h3>
<p>L’inconvénient de mon plan, c’est qu’il faut partir à 5h30 de Carrières, pour prendre à Poissy le transilien de 5h46 à destination de Paris.</p>
<p><a title="A l'aube, gare de Poissy (78)" href="http://humeurlibre.fr/blog/public/Photos/201405_VoyageGenille/20140508_054420_1.jpg"><img title="A l'aube, gare de Poissy (78), mai 2014" style="margin: 0 auto; display: block;" alt="A l'aube, gare de Poissy (78)" src="http://humeurlibre.fr/blog/public/Photos/201405_VoyageGenille/.20140508_054420_1_m.jpg" /></a></p>
<p>Me voilà ce jeudi 8 mai à l’aube sur le quai quasi désert. Le train est ponctuel, le trajet est sans histoire jusqu’à Paris.</p>
<h3>Paris</h3>
<p>Je n’ai pas énormément de temps pour aller à Austerlitz, aussi je ne fais pas d’arrêt photo sur la route. Malgré le ciel gris, cette traversée de la capitale au petit matin dans des rues très calmes est très agréable. J’arrive à la gare d’Austerlitz en moins de 25 minutes.</p>
<p><a title="Un peu de piano à la gare d'Austerlitz" href="http://humeurlibre.fr/blog/public/Photos/201405_VoyageGenille/20140508_064108_1.jpg"><img title="Un peu de piano à la gare d'Austerlitz, mai 2014" style="margin: 0 auto; display: block;" alt="Un peu de piano à la gare d'Austerlitz" src="http://humeurlibre.fr/blog/public/Photos/201405_VoyageGenille/.20140508_064108_1_m.jpg" /></a></p>
<p>En attendant l’affichage du quai de départ de mon TER, j’écoute un peu de piano. J’avise d’autres cyclistes qui attendent le même train : vélos de rando, fixies, remorques, il y a de la variété dans le matériel.</p>
<p>Le train pour Orléans est finalement annoncé moins de 10 minutes avant l’horaire prévue ; ce n’est pas de bon augure pour un départ à l’heure. Nous autres passagers cyclistes nous trouvons alors confronté à un problème prévisible, vu notre nombre : le compartiment vélo est sous dimensionné. Nous nous en sortons tant bien que mal, et entassons vélos, sacoches et remorques dans la bonne humeur. Les cyclistes retardataires se dispersent plus loin dans le train.</p>
<p><a title="Vélos entassés dans le TER d'Orléans" href="http://humeurlibre.fr/blog/public/Photos/201405_VoyageGenille/20140508_065350_1.jpg"><img title="Vélos entassés dans le TER d'Orléans, mai 2014" style="margin: 0 auto; display: block;" alt="Vélos entassés dans le TER d'Orléans" src="http://humeurlibre.fr/blog/public/Photos/201405_VoyageGenille/.20140508_065350_1_m.jpg" /></a></p>
<p>Et comme je le craignais, nous partons avec une douzaine de minutes de retard. C’est un souci car la correspondance pour le train d’Amboise à Orléans ne fait que 15 minutes. Aurai-je le train pour Amboise ? Suspense, en attendant je me restaure un peu.</p>
<h3>Orléans </h3>
Le train a finalement rattrapé son retard, en réalisant à chaque gare des arrêts seconde. La correspondance à Orléans se fait donc sans stress. Sauf que naturellement, dans le wagon il y a 3 emplacements vélo pour 10 bicyclettes. Et je ne parle pas des crochets pseudo-design qui empêche d’accrocher son vélo dès que celui-ci à une jante un peu large…<br /><br /><a title="SNCF et le transport de vélos : 10 bicyclettes pour 3 emplacements" href="http://humeurlibre.fr/blog/public/Photos/201405_VoyageGenille/20140508_084026.jpg"><img title="SNCF et le transport de vélos : 10 bicyclettes pour 3 emplacements, mai 2014" style="margin: 0 auto; display: block;" alt="SNCF et le transport de vélos : 10 bicyclettes pour 3 emplacements" src="http://humeurlibre.fr/blog/public/Photos/201405_VoyageGenille/.20140508_084026_m.jpg" /></a><br />Au premier arrêt, le quai étant de l’autre côté, il faut en urgence (mais toujours dans la bonne humeur) déménager les vélos et libérer la porte pour les passagers. Nous échangeons ensuite entre cyclistes sur les trajets que chacun à prévu de faire, l’ambiance est conviviale.<br /><h3>Amboise</h3>
A la descente du train, à 10h30, je fonce à la boulangerie pour prendre un peu de ravitaillement pour la suite du parcours : quiche aux asperges et pain au chocolat. Je suis alors prêt à affronter les choses sérieuses.<br /><br /><a title="Ravitaillement à la boulangerie" href="http://humeurlibre.fr/blog/public/Photos/201405_VoyageGenille/20140508_095844.jpg"><img title="Ravitaillement à la boulangerie, mai 2014" style="margin: 0 auto; display: block;" alt="Ravitaillement à la boulangerie" src="http://humeurlibre.fr/blog/public/Photos/201405_VoyageGenille/.20140508_095844_m.jpg" /> </a><br />Amboise est superbe, je traverse la Loire avec une vue magnifique sur le château.<br /><br /><a title="Passage de la Loire à Amboise" href="http://humeurlibre.fr/blog/public/Photos/201405_VoyageGenille/20140508_100638_HDR.jpg"><img title="Passage de la Loire à Amboise, mai 2014" style="margin: 0 auto; display: block;" alt="Passage de la Loire à Amboise" src="http://humeurlibre.fr/blog/public/Photos/201405_VoyageGenille/.20140508_100638_HDR_m.jpg" /></a><br /><a title="Le chateau d'Amboise" href="http://humeurlibre.fr/blog/public/Photos/201405_VoyageGenille/20140508_100955_HDR.jpg"><img title="Le chateau d'Amboise, mai 2014" style="margin: 0 auto; display: block;" alt="Le chateau d'Amboise" src="http://humeurlibre.fr/blog/public/Photos/201405_VoyageGenille/.20140508_100955_HDR_m.jpg" /></a><br />Je continue le long d’anciennes murailles, puis aborde une longue côte… sous la pluie ! Je croise une famille, partie de Saumur samedi dernier et qui fait le tour de la région en vélo. Nous continuons chacun notre chemin, et vingt minutes plus tard, je peux enfin enlever la cap de pluie.<br /><br /><a title="Entre Amboise et Chenonceau, après la pluie" href="http://humeurlibre.fr/blog/public/Photos/201405_VoyageGenille/20140508_110125_HDR.jpg"><img title="Entre Amboise et Chenonceau, après la pluie, mai 2014" style="margin: 0 auto; display: block;" alt="Entre Amboise et Chenonceau, après la pluie" src="http://humeurlibre.fr/blog/public/Photos/201405_VoyageGenille/.20140508_110125_HDR_m.jpg" /></a><br />Après avoir savouré un agréable passage en sous bois, je traverse un joli village en évitant les poules en balade sur la route, puis c’est la descente vers Chenonceau.<br /><h3>Chenonceaux</h3>
11h30, après 25 kilomètres parcouru depuis ce matin me voici arrivé à ma première étape. Déception, on ne peut pas voir le château de Chenonceau sans payer l’entrée. Tant pis, je n’ai pas le temps de faire la visite comme je suis attendu pour le déjeuner. Je prends quand même le temps d’avaler le ravitaillement acheté à Amboise, le petit déjeuner étant loin.<br /><br /><a title="Chenonceau, la maison du garde-barrière" href="http://humeurlibre.fr/blog/public/Photos/201405_VoyageGenille/20140508_113454_HDR.jpg"><img title="Chenonceau, la maison du garde-barrière, mai 2014" style="margin: 0 auto; display: block;" alt="Chenonceau, la maison du garde-barrière" src="http://humeurlibre.fr/blog/public/Photos/201405_VoyageGenille/.20140508_113454_HDR_m.jpg" /></a><br />Après cette pause à côté de la jolie maison du garde-barrière, je repars un peu après midi. Il me reste près de 25 kilomètres de route avant Genillé.<br /><br /><h3>Château de Marolles (Genillé)</h3>
A 14h, après un total de 49km parcouru, voici enfin l’arrivé. J’ai mis plus de temps que je ne pensais : mes cuisses ont été mises à rude épreuve par la route vallonnée et peu roulante, le vent et mes lourdes sacoches.<br /><br />Heureusement, à peine le vélo posé, j’ai pu directement mettre les jambes sous la table devant une assiette de paëlla et un verre de Juliénas (le privilège du dernier arrivé).<br /><br /><a title="La paëlla" href="http://humeurlibre.fr/blog/public/Photos/201405_VoyageGenille/20140508_142610.jpg"><img title="La paëlla, mai 2014" style="margin: 0 auto; display: block;" alt="La paëlla" src="http://humeurlibre.fr/blog/public/Photos/201405_VoyageGenille/.20140508_142610_m.jpg" /></a><br />Il est alors temps de faire une petite sieste (de plus de 2 heures <img src="http://humeurlibre.fr/blog/index.php?pf=wink.svg" alt=";-)" class="smiley" /> ), et au réveil d’admirer le séquoia de 150 ans et la verrière construite par Gustave Eiffel…<br /><br /><a title="Chateau de Marolle, son sequoia de 150 ans, sa verrière réalisé par Gustave EIffel" href="http://humeurlibre.fr/blog/public/Photos/201405_VoyageGenille/20140508_200711_HDR.jpg"><img title="Chateau de Marolle, son sequoia de 150 ans, sa verrière réalisé par Gustave EIffel, mai 2014" style="margin: 0 auto; display: block;" alt="Chateau de Marolle, son sequoia de 150 ans, sa verrière réalisé par Gustave EIffel" src="http://humeurlibre.fr/blog/public/Photos/201405_VoyageGenille/.20140508_200711_HDR_m.jpg" /></a><br />… avant de terminer la rédaction de ce journal de voyage devant une bonne flambée !<br /><br /><a title="La flambée" href="http://humeurlibre.fr/blog/public/Photos/201405_VoyageGenille/20140508_202306_2.jpg"><img title="La flambée, mai 2014" style="margin: 0 auto; display: block;" alt="La flambée" src="http://humeurlibre.fr/blog/public/Photos/201405_VoyageGenille/.20140508_202306_2_m.jpg" /></a><br />Où stationner son vélo en sécurité à la gare de Poissy ?urn:md5:80293fd057b50cb13b2cd42c22d3ceb22014-04-16T13:21:00+02:002014-09-10T09:25:17+02:00ThibautVélo au quotidienCarrières-sous-PoissygarePoissystationnementvélo<p>J’inaugure une série d’articles dédiée à la pratique du vélo au
quotidien dans notre agglomération (stationnement, sécurité,
aménagements, politique cyclable…). Ce premier billet sera consacré au
stationnement des vélos à la gare de Poissy.</p>
<p>Pour ceux qui prennent le train ou le RER à la gare de Poissy et
souhaiteraient s’y rendre à vélo, la question du stationnement est
primordiale. Où laisser sa bicyclette le matin pour être certain de la
retrouver le soir ? La crainte du vol est en effet un des principaux
freins au développement de l’usage du vélo pour les déplacements
quotidiens.</p> <p>Même si ceux-ci sont peu mis en avant, il existe autour de la gare trois parkings à vélo sécurisés. Cette offre est complétée par un parking couvert non sécurisé, ainsi que quelques arceaux sur la place Georges Pompidou :</p>
<iframe width='100%' height='500px' frameBorder='0' src='http://a.tiles.mapbox.com/v3/tybaut.i098g48e/attribution,zoompan,zoomwheel,geocoder,share.html'></iframe>
<ol><li>Parking sécurisé situé sur la gare routière Nord : ouverture par carte sans contact, 15€ par an (a priori complet, s’adresser à la Mairie de Poissy)</li>
<li>Parking sécurisé situé sur le parking auto le long des voies ferrées : ouverture par carte sans contact, 15€ par an ( il doit rester des places, s’adresser à la Mairie de Poissy)</li>
<li>Parking sécurisé dans le Parc Relais Vinci : accès par carte magnétique, gratuit (s’adresser à l’accueil du parking, éventuellement en insistant gentiment, les gardiens ne sont pas forcément au courant),</li>
<li>Parking couvert non sécurisé : nombreux arceaux disponibles, récemment créé en face de la gare, côté sud, à côté du parking taxi</li>
<li>Arceau de stationnement : sur la place Georges Pompidou, non couvert (la fréquentation de la place par le public procure une certaine sécurité, mais je n’y laissera pas mon vélo toute la nuit)</li>
</ol>
<p>Il y a donc des solutions de stationnement, mais sans cohérence véritable. Ainsi, il n’y a pas de parcours pensé pour les cyclistes pour accéder ou sortir de ces parkings. Par exemple, le cycliste quittant le parking Vinci et souhaitant prendre le point de Poissy pour rejoindre la rive droite aura le choix entre :</p>
<ul><li>emprunter le sens unique et passer par la rue du Bac, la rue du Port, la rue du Pont-Ancien. Il sera au milieu d’un trafic automobile dense, et croisera deux feux rouges avant d’arriver au carrefour du pont de Poissy</li>
<li>emprunter le trottoir pour se rendre directement au carrefour du pont de Poissy</li>
</ul>
<p>Autant vous dire que tout le monde passe par le trottoir, ce qui est regrettable car il devrait être réservé aux piétons.</p>
<p>Il est aussi dommage que le nouveau parking couvert n’ait pas été sécurisé. A quand <a title="Article du Parisien sur le nouveau parking à vélo de Saint-Germaine-en-Laye" hreflang="fr" href="http://www.leparisien.fr/saint-germain-en-laye-78100/trois-cents-places-de-velo-aux-portes-du-rer-19-09-2011-1614225.php">un parking comme celui mis en place à Saint Germain en Laye</a> ? Un tel équipement, visible et de grande capacité, aiderait à faire monter sur leur vélo des usagers de la gare utilisant aujourd’hui leur voiture.</p>
<p>Je présenterai dans un prochain billet l’actualité de <a title="Antenne de Poissy et Carrières de MDB" hreflang="fr" href="http://humeurlibre.fr/www.poissyavelo.org">l’antenne locale MDB</a> (Mieux se Déplacer à Bicyclette).</p>
<em>Rappel : la meilleure manière de laisser son vélo en sécurité est d’utiliser un antivol en forme de “U”, pour accrocher le cadre du vélo à un point fixe solide<br /><br /><br /></em>Photos des otages français à Carrières-sous-Poissy : enlevées ou déplacées ?urn:md5:ab5d59b9866d45eb3b0684f46eaff1362014-04-13T16:43:00+02:002014-04-22T22:07:11+02:00ThibautHumeur localeCarrières-sous-PoissyotagesSyrie<a title="Lettre à Christophe Delrieu, nouveau maire de Carriières-sous-Poissy" hreflang="fr" href="http://humeurlibre.fr/blog/index.php?post/2014/04/11/Otages-en-Syrie-%3A-lettre-au-Maire-de-Carri%C3%A8res-sous-Poissy">Ma lettre au Maire</a>
pour demander le retour des portraits des journalistes français retenus
en Syrie sur la façade de l’Hôtel de Ville a fait réagir sur Twitter.
Le compte anonyme “@<em>Carrieres_infos</em>” affirmait vendredi que ces
portraits avaient été déplacés au Pôle multiservice Michel Colucci,
avant d’annoncer quelques heures plus tard qu’ils étaient à l’Espace
Louis Armand : <a title="Capture écran Twitter" href="http://humeurlibre.fr/blog/public/Photos/Carrieres-sous-Poissy_-_le_13_avril_2014/carrieres_info.jpg"><img title="Capture écran Twitter, avr. 2014" style="margin: 0 auto; display: block;" alt="Capture écran Twitter" src="http://humeurlibre.fr/blog/public/Photos/Carrieres-sous-Poissy_-_le_13_avril_2014/.carrieres_info_m.jpg" /></a><br />
<p>J’ai donc profité de ce dimanche après-midi pour faire une promenade en vélo dans les rues de Carrières-sous-Poissy avec mon appareil photo. Mes coups de pédales m’ont emmené devant la Mairie :</p>
<p><a title="Hôtel de Ville de Carrières-sous-Poissy, le 13 avril 2014" href="http://humeurlibre.fr/blog/public/Photos/Carrieres-sous-Poissy_-_le_13_avril_2014/IMG_8577.jpg"><img title="Hôtel de Ville de Carrières-sous-Poissy, le 13 avril 2014, avr. 2014" style="margin: 0 auto; display: block;" alt="Hôtel de Ville de Carrières-sous-Poissy, le 13 avril 2014" src="http://humeurlibre.fr/blog/public/Photos/Carrieres-sous-Poissy_-_le_13_avril_2014/.IMG_8577_m.jpg" /></a></p>
<p>… puis devant le Pôle multiservice <a title="Coluche" hreflang="fr" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Colucci">Michel Colucci</a> :</p>
<p><a title="Pôle multiservice Michel Colucci, le 13 avril 2014" href="http://humeurlibre.fr/blog/public/Photos/Carrieres-sous-Poissy_-_le_13_avril_2014/IMG_8576.jpg"><img title="Pôle multiservice Michel Colucci, le 13 avril 2014, avr. 2014" style="margin: 0 auto; display: block;" alt="Pôle multiservice Michel Colucci, le 13 avril 2014" src="http://humeurlibre.fr/blog/public/Photos/Carrieres-sous-Poissy_-_le_13_avril_2014/.IMG_8576_m.jpg" /></a></p>
<p> … et enfin devant l’Espace <a title="Louis Armand" hreflang="fr" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_Armand_%28ing%C3%A9nieur%29">Louis Armand</a> :</p>
<p><a title="Espace Louis Armand, le 13 avril 2014" href="http://humeurlibre.fr/blog/public/Photos/Carrieres-sous-Poissy_-_le_13_avril_2014/IMG_8579.jpg"><img title="Espace Louis Armand, le 13 avril 2014, avr. 2014" style="margin: 0 auto; display: block;" alt="Espace Louis Armand, le 13 avril 2014" src="http://humeurlibre.fr/blog/public/Photos/Carrieres-sous-Poissy_-_le_13_avril_2014/.IMG_8579_m.jpg" /></a></p>
<br />Contrairement à ce qui est affirmé sur Twitter, les portraits des otages français ne sont affichés sur aucun des trois bâtiments. Ils n’ont donc pas été déplacés, mais bien enlevés depuis mercredi dernier.<br /><p>J’ai déposé samedi ma lettre au format papier à la Mairie. Monsieur Delrieu, nouveau Maire de Carrières-sous-Poissy, pourra donc en prendre officiellement connaissance lundi, même si la fréquentation de ce blog depuis la publication en ligne de ma lettre ne me fait pas douter qu’il en a déjà entendu parler.</p>
<p>J’espère savoir la semaine prochaine si les photos des otages français en Syrie seront replacés sur la façade de l’Hôtel de Ville. A défaut, j’aimerai connaître les raisons de leur enlèvement, ou d’un futur placement à un autre endroit.</p>
<blockquote><p><strong>Mise à jour du
21/04/2014</strong> : j’avais prévu un nouveau billet ce week-end, pour
faire part d’une première réponse de la municipalité reçue par mail.
Elle annonçait un prochain ré-affichage des portraits devant la salle
Louis Armand, sur “L’Esplanade des Droits de l’Homme”. Mais alors que
les justifications de ce déplacement sur l’esplanade étaient déjà
discutables, le ré-affichage des portraits a été signalé via Twitter,
non pas sur l’Esplanade mais dans l’entrée de
la salle Louis Armand, dans un lieu à l’exposition et à la symbolique
sans commune mesure avec la façade de l’Hôtel de Ville.</p>
<p>L’heureuse annonce de la libération des otages, ce samedi, m’a évité
une nouvelle balade à l’espace Louis Armand et la rédaction d’un nouveau
billet. Il est en tout cas bien dommage que ces portraits n’aient pas
été
laissés à leur place à la Mairie une dizaine de jours de plus : leur
décrochage n’aurait alors généré ni polémique ni tension dans la ville,
juste un grand soulagement.</p>
</blockquote>Soutien aux otages en Syrie : lettre au Maire de Carrières-sous-Poissyurn:md5:1e1adcd1023745e12c1d7440e9da1d412014-04-11T09:10:00+02:002014-07-06T21:14:24+02:00ThibautHumeur localeCarrières-sous-PoissyOtagesSyrie<p>Au début de l’année, la Ville de Carrières-sous-Poissy a fait accrocher
sur la façade de l’Hotel de Ville les portraits des quatre otage
français, retenus en Syrie depuis
maintenant dix mois. Les élections sont passées par là, et une
nouvelle équipe municipale a pris la responsabilité de la gestion de la
ville. Rien de particulier jusque ici, sauf que j’ai eu la surprise de
constater ce jeudi soir la disparition de ces portraits.</p>
<p>Pourtant, le soutien aux otages français, la défense du travail des
journalistes, la défense de la
liberté d’expression et de la paix n’ont pas de couleur politique et va
dans le sens de l’intérêt général. J’ai donc écris au Maire pour
solliciter une remise en place des ces affiches de soutien à nos
concitoyens toujours retenus contre leur gré en Syrie.
</p> <p> Je publie cette lettre sur ce blog, et je mettrai à jour ce billet avec la réponse du Maire.</p>
<blockquote><p>Monsieur le Maire,<br /><br />Le 17 janvier 2014, la Ville de Carrières-sous-Poissy a fait accrocher sur la façade de l’Hôtel de Ville les portraits des quatre journalistes français retenus en otage en Syrie depuis dix mois : Édouard Elias, Didier François, Nicolas Hénin et Pierre Torres.<br /><br />Alors que la diplomatie est souvent discrète et lente pour aboutir à une libération, la Ville de Carrières-sous-Poissy a marqué ainsi son soutien aux otages et à leurs proches, plongés dans l’attente et l’incertitude. La présence de ces portraits aide aussi les citoyens à ne pas oublier le sort des otages français. Les ex-otages soulignent fréquemment l’importance de ces actions, aussi limitées semblent-t-elles dans leur portée, et ils soulignent combien ces soutiens ont compté pour surmonter cette épreuve. Cette action de la Ville a d’ailleurs été saluée par les proches des otages, comme on peut le voir sur <a title="Page de soutien aux otages en Syrie" hreflang="fr" href="https://www.facebook.com/henintorres">la page Facebook de soutien à Nicolas Hénin et Pierre Torres</a>.<br /><a title="Capture d'écran de la page Facebook de soutien aux otages en Syrie" href="http://humeurlibre.fr/blog/public/Photos/FacebookOtages.jpg"><img title="Capture d'écran de la page Facebook de soutien aux otages en Syrie, avr. 2014" style="margin: 0 auto; display: block;" alt="Capture d'écran de la page Facebook de soutien aux otages en Syrie" src="http://humeurlibre.fr/blog/public/Photos/.FacebookOtages_m.jpg" /></a><br />De plus, par cette action, la Ville souligne aussi l’importance du courageux travail effectué par les journalistes. L’habitant de Carrières-sous-Poissy en tant que citoyen est concerné autant par ce qu’il se passe dans sa ville qu’en dehors de la ville lorsque le sujet touche à la défense de la paix et à la liberté d’expression.<br /><br />C’est pourquoi j’ai été stupéfait ce jeudi soir de constater le retrait de ces portraits de la façade de l’Hôtel de Ville, alors que les otages sont toujours détenus. Ce retrait est non seulement susceptible de provoquer tristesse et incompréhension pour vos concitoyens, mais plus encore pour les proches des otages. Le soutien aux otages journalistes est un acte républicain qui transcende les alternances politiques, à moins de considérer que la liberté d’informer et la liberté d’expression ne constituent pas un des piliers de notre démocratie. De plus, à partir du moment ou ces portraits ont été affichés, la Ville de Carrières-sous-Poissy est engagée moralement quelques soit l’équipe de représentants politiques qui dirige la Ville.<br /><br />Enfin, alors que la population carriéroise m’a semblé fortement divisée au soir des résultats de l’élection municipale et lors du premier conseil municipal, je crois que le maintien des quatre portraits aiderait à apporter de la sérénité à la ville. Les sujets fédérateurs de la paix et de la liberté d’expression dont vous semblez être partisan à travers vos engagements de campagne permettraient à l’ensemble des citoyens de Carrières-sous-Poissy de se rassembler.<br /><br />Pour toutes ces raisons, j’espère que ces quatre portraits n’ont été décrochés que momentanément, et qu’ils retrouveront leur place le plus rapidement possible. Vous montrerez ainsi que vous êtes le maire de tous les carriérois et œuvrez en faveur de l’intérêt général.<br /><br />Dans l’attente de votre réponse, soyez assuré, monsieur le Maire, de l’assurance de ma considération distinguée.</p>
<p>Thibaut FRANCOIS</p>
</blockquote>En bref : politique cyclable des collectivités françaises, étude 2013 de la CVTCurn:md5:d59d3412fdf4da5764b59b6f8d7727542014-02-12T10:21:00+01:002014-04-22T21:41:43+02:00ThibautMobilité<p>Olivier Razemont sur <a title="Blog d'Olivier Razemont" hreflang="fr" href="http://transports.blog.lemonde.fr/2014/02/04/velo-radiographie-dun-retard-francais/">son blog</a> rend compte des premiers résultats de l’étude 2013 du Club des Villes et Territoires Cyclables (CVTC) : “<a title="Etude CTVC 2013" hreflang="fr" href="http://www.villes-cyclables.org/modules/kameleon/upload/cvtc_cp_synthese_enquete2013.pdf">Les politiques en faveur des cyclistes et des piétons dans les villes françaises</a>”.</p> <p>Au-delà du retard de la France sur ses voisins européen dans l’usage du vélo, je retiens ces conseils de Véronique Michaud, délégué générale de la CVTC, à destination des collectivités souhaitant développer une politique cyclable :</p>
<q>Il ne sert à rien d’aligner des kilomètres (de pistes cyclables, NdR) pour le plaisir. Il
faut effectuer un diagnostic puis traiter les principales difficultés,
coupures urbaines, carrefours dangereux, stationnement.</q>
<p>En tant que cycliste, je ne puis qu’appuyer ces propos. Ce sont bien les franchissements de routes et carrefours dangereux, les détours, les passages de trottoirs et le manque de stationnements qui découragent de prendre son vélo, plus que le manque de pistes cyclables. La mise en place peu couteuse de double-sens cyclables et de sas cyclistes (au niveau des feux de circulation) devrait également être une priorité.</p>Promenade urbaine à Bellevilleurn:md5:e1b0912d6a8346ef380cab1b0932180a2013-12-01T13:44:00+01:002014-04-22T21:40:44+02:00ThibautVille et urbanismeDérive urbaineParisRue Dénoyez<p>Avec mon compère Cyril, nous avons fait une petite promenade urbaine rue
Dénoyez, dans le quartier de Belleville (20<sup>e</sup> arrondissement de
Paris). Armés d’un bloc note, d’un appareil photo et d’un carnet à dessin<sup>[<a href="http://humeurlibre.fr/#pnote-1" id="rev-pnote-1">1</a>]</sup>,
nous avons déambulé dans la rue, avec comme seule ambition de parcourir
cet espace public, de le décrire et de donner nos impressions.</p> <div align="center">
<iframe width='100%' height='500px' frameBorder='0' src='https://a.tiles.mapbox.com/v3/tybaut.geg9gjk3/mm/zoompan,zoomwheel,legend.html?secure=1#18/48.87179/2.37839'></iframe>
</div>
On appelle cela une <a title="Théorie de la dérive urbaine" hreflang="fr" href="http://www.larevuedesressources.org/theorie-de-la-derive,038.html">dérive urbaine</a>. Selon
<a title="Guy Debord" hreflang="fr" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Guy_debord">Guy Debord</a>, les personnes qui se livrent à la dérive <q>renoncent
pour une durée plus ou moins longue aux raisons de se déplacer et d’agir qu’elles se connaissent généralement […], pour se laisser aller aux sollicitations du terrain et des rencontres qui y correspondent.</q><br /><br />
<h2>Premières impressions</h2>
En cet après-midi de novembre, le temps est frais et couvert. Arrivant de la rue de Belleville, nous découvrons la rue Dénoyez par sa partie nord.<br /><br /><a title="Le bistrot 'Aux Folies', à l'entrée de la rue Dénoyez" href="http://humeurlibre.fr/blog/public/Photos/Rue_denoyez/AuxFolies-RVBV2.jpg"><img title="Le bistrot 'Aux Folies', à l'entrée de la rue Dénoyez" style="margin: 0 auto; display: block;" alt="AuxFolies-RVBV2.jpg" src="http://humeurlibre.fr/blog/public/Photos/Rue_denoyez/.AuxFolies-RVBV2_m.jpg" /></a><br /><br />Les graffs, qui semblent avoir conquis les façades, paraissent avoir opéré des progressions successives, comme de mystérieux lichens artificiels, recouvrant lentement mais inexorablement murs et portes, pour finir peut-être un jour par recouvrir toutes les surfaces visibles, et jusqu’à s’introduire à l’intérieur des logements.<br /><br /><a title="Les nombreux potelets de la rue Dénoyez" href="http://humeurlibre.fr/blog/public/Photos/Rue_denoyez/potelets.jpg"><img title="Les nombreux potelets de la rue Dénoyez" style="margin: 0 auto; display: block;" alt="potelets.jpg" src="http://humeurlibre.fr/blog/public/Photos/Rue_denoyez/.potelets_m.jpg" /></a><br /><br />Habituellement, de telles interventions sont perçues comme les signes distinctifs de zones abandonnées, vagues et mortes, livrées à la libre expression d’artistes de rue qui profitent des nuits désertes pour intervenir en toute sécurité.<br /><br /><a title="Panorama de la rue Dénoyez" href="http://humeurlibre.fr/blog/public/Photos/Rue_denoyez/RueDENOYEZ1.jpeg"><img title="Panorama de la rue Dénoyez" style="margin: 0 auto; display: block;" alt="RueDENOYEZ1.jpeg" src="http://humeurlibre.fr/blog/public/Photos/Rue_denoyez/.RueDENOYEZ1_m.jpg" /></a><br />Mais ici, la vie est bien présente, les rues sont propres et quelques passants empruntent ce passage, paisiblement et sans hâte, rejoignant la rue de Belleville ou bien, à l’autre extrémité, la rue Ramponeau ; les potelets sont astucieusement végétalisés et décorés. Les devantures ne sont ni vides ni fracturées, certains commerces sont même en activité. D’autres ont leur rideau métallique baissé et couvert de motifs occultes, mais elles semblent seulement endormies, dans l’attente du soir où elles reprendront vie et lumières.<br /><h2>Description de la rue</h2>
La rue a une orientation nord-sud et fait un peu plus de 150m de long. La partie dédiée à la circulation automobile fait un peu plus de 3 mètres de large, bordée de chaque côté par une rigole de 0,5 mètre et un trottoir d’un mètre. Une série de potelets sépare la rue proprement dite du trottoir de chaque côté. L’ensemble est pavé. Nous notons la présence d’un bâtiment en R+1, témoin du passé faubourien de Belleville.<br /><br /><a title="La rue de Belleville, ses potelets et un batiment en R+1" href="http://humeurlibre.fr/blog/public/Photos/Rue_denoyez/denoyezV2.jpg"><img title="La rue de Belleville, ses potelets et un batiment en R+1, nov. 2013" style="margin: 0 auto; display: block;" alt="La rue de Belleville, ses potelets et un batiment en R+1" src="http://humeurlibre.fr/blog/public/Photos/Rue_denoyez/.denoyezV2_m.jpg" /></a><br /><br />Nous avons noté la présence de logements sociaux sur la façade ouest de la rue, dont la résidentialisation a été effectuée à l’aide de haute clôture. La partie entre la clôture et l’immeuble consiste simplement en un espace stérile, inaccessible aux occupants et seulement agrémenté de quatre bouleaux.<br /><br /><a title="Vue sur la résidence sociale de la rue Dénoyez" href="http://humeurlibre.fr/blog/public/Photos/Rue_denoyez/residenceSociale.jpeg"><img title="Vue sur la résidence sociale de la rue Dénoyez, nov. 2013" style="margin: 0 auto; display: block;" alt="Vue sur la résidence sociale de la rue Dénoyez" src="http://humeurlibre.fr/blog/public/Photos/Rue_denoyez/.residenceSociale_m.jpg" /></a><br /><br />Passé le carrefour avec la rue Lemon, la façade de la nouvelle piscine occupe une grande partie de la partie est de la rue. A l’ouest la façade est entièrement dévolue aux graffs, provoquant un contraste fort avec la piscine neuve et immaculée située juste en face. Un autre bâtiment en cours de rénovation occupe le coin ouest du carrefour avec la rue Ramponeau.<br /><br /><a title="Rue Dénoyez, côté piscine" href="http://humeurlibre.fr/blog/public/Photos/Rue_denoyez/piscine.jpg"><img title="Rue Dénoyez, côté piscine, nov. 2013" style="margin: 0 auto; display: block;" alt="Rue Dénoyez, côté piscine" src="http://humeurlibre.fr/blog/public/Photos/Rue_denoyez/.piscine_m.jpg" /></a><br /><br /><h2>Usage de l’espace public</h2>
A cette heure de la journée, il y a peu de passage dans la rue. Seule sa partie centrale est animée par la présence du bistrot “Café des délices”. Pour le reste, nous notons la présence de quelques piétons. Certains ne font qu’emprunter la rue dans le cadre de leur déplacement, d’autres sont des amateurs de graffs, les derniers sont des habitants rentrant chez eux.<br /><br /><a title="Habitants de la rue Dénoyez" href="http://humeurlibre.fr/blog/public/Photos/Rue_denoyez/habitantsDenoyez.jpg"><img title="Habitants de la rue Dénoyez, nov. 2013" style="margin: 0 auto; display: block;" alt="Habitants de la rue Dénoyez" src="http://humeurlibre.fr/blog/public/Photos/Rue_denoyez/.habitantsDenoyez_m.jpg" /></a><br /><br />L’ambiance est paisible par rapport à celle rencontrée juste à côté dans la rue de Belleville.<br /><br /><a title="La rue Dénoyez depuis la rue de Belleville" href="http://humeurlibre.fr/blog/public/Photos/Rue_denoyez/Incision2.jpeg"><img title="La rue Dénoyez depuis la rue de Belleville, nov. 2013" style="margin: 0 auto; display: block;" alt="La rue Dénoyez depuis la rue de Belleville" src="http://humeurlibre.fr/blog/public/Photos/Rue_denoyez/.Incision2_m.jpg" /></a><br /><br />Les graffs ne sont pas les seules créations artistiques à se déployer dans la rue. L’usage des très nombreux potelets a été détourné pour les transformer en bacs à fleurs, certains recouvert de peinture, d’autres de mosaïques. Ces plantations sont complétées par une potée sur roulette, sorte de petit bout de terrain vague végétale mobile.<br /><br /><a title="Végétalisation prenant les potelets comme support" href="http://humeurlibre.fr/blog/public/Photos/Rue_denoyez/Vegetalisation2.jpeg"><img title="Végétalisation prenant les potelets comme support, nov. 2013" style="margin: 0 auto; display: block;" alt="Végétalisation prenant les potelets comme support" src="http://humeurlibre.fr/blog/public/Photos/Rue_denoyez/.Vegetalisation2_m.jpg" /></a><br /><br />En continuant notre promenade vers le sud, nous arrivons au carrefour avec la rue Lemon, où se trouvent le bistrot “Café des délices” que nous avons déjà évoqué. En ce milieu d’après-midi, c’est le point d’animation et de vie. Nous supposons que la rue s’anime beaucoup plus en soirée, il faudra refaire une promenade à un horaire plus tardif pour vérifier cela…<br /><br /><div class="footnotes"><h4>Notes:</h4>
<p>[<a href="http://humeurlibre.fr/blog/index.php?post/2013/11/28/Promenade-urbaine-rue-D%C3%A9noyez%2C-%C3%A0-Belleville#rev-pnote-1" id="pnote-1">1</a>] Les beaux dessins qui illustrent ce billet sont de Cyril, merci à lui de m’avoir autoriser à les reproduire ici.</p>
</div>Dis la SNCF, il y avait des passagers dans le train !urn:md5:4370823f10a5a517645dc3252689c0152013-11-15T20:05:00+01:002013-11-17T23:10:04+01:00ThibautMobilitécommunicationSNCFtransportÎle-de-France<p>Jeudi 14 novembre, gare de Paris Saint-Lazare. Les passagers ont pris
place dans le train de 18h16 à destination des Mureaux. Pas trop
d’inquiétude à bord, le 18h16 est habituellement fiable. C’est le 18h36
sur lequel il vaut mieux ne pas compter. Environ un soir sur deux, il se
transforme en <q><a title="Poudlard Express" hreflang="fr" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Univers_de_Harry_Potter#Poudlard_Express">Poudlard Express</a></q>,
ce train qui part de l’invisible quai 9¾ pour emmené Harry Potter à
l’école des sorciers. Ces soirs là, la SNCF, plus administrativement, le
déclare <q>supprimé</q>.</p> <p><a title="Paris, Gare Saint-Lazare" href="http://humeurlibre.fr/blog/public/Photos/GareSaintLazare.jpg"><img title="Paris, Gare Saint-Lazare, nov. 2013" style="margin: 0 auto; display: block;" alt="Paris, Gare Saint-Lazare" src="http://humeurlibre.fr/blog/public/Photos/.GareSaintLazare_m.jpg" /></a></p>
<p>Mais revenons à notre train. Nous sommes en heure de pointe, il est plein. A 18h16, la sonnerie stridente de quai annonçant le départ se fait entendre, durant une bonne minute. Et là… Et là rien. Le train reste à quai. Nous attendons 5 minutes, 10 minutes, 15 minutes. Aucune annonce. Nous voilà abandonnés. Étant proche de la tête de train, je décide d’aller à la cabine de conduite chercher des informations auprès du cheminot. Surprise, la cabine est vide. Notre conducteur a t-il glissé sur <a title="Suppressions train" hreflang="fr" href="http://malignej.transilien.com/2013/11/06/ligne-j-des-suppressions-de-trains-le-jeudi-7-novembre-2013/">des feuilles mortes</a> ? J’espère que non, mais en attendant il n’y a personne pour prendre en charge le train de 18h16, et ses très nombreux passagers.</p>
<p>Alors on discute entre (potentiels) voyageurs, on échange ses informations : sur son smartphone, quelqu’un a vu que le train était annulé. Une autre personne arrivant du début du quai annonce que le train est maintenant affiché à 18h36 (le Poudlard Express partira t-il ce soir ?) On prévient les personnes qui arrivent en courant pour prendre le train qu’ils peuvent économiser leur souffle. Et finalement, on retourne s’asseoir, dans l’espoir d’un prochain départ.</p>
<p>18h35, 18h40, 18h45… Et soudain, petit miracle, la sonnerie du train retentit, les portes se ferment et le train s’ébranle doucement. Encore 2 minutes, et le cheminot nous fait une annonce. Ça donne un peu près ça :<br /><q>Mesdames et Messieurs, suite à un problème de relève de personnel, le train est parti avec un retard de 10 minutes. Veuillez-nous en excuser.</q></p>
<p>Que conclure de cet épisode ? Sans parler des problèmes récurrents de fiabilité de certaines lignes du Transilien (L et J, pour ne pas les nommer), la SNCF pourrait fortement progresser sur la communication. Peut-être y a-t-il eu une annonce en gare pour avertir de la suppression du train de 18h16. Seulement ce n’étaient pas les personnes dans la gare qui étaient intéressées par cette information, mais les passagers du train, dans lequel les annonces lancées en gare sont inaudibles. Manifestement, personne n’y a pensé du côté de l’opérateur.<br />Tout aussi surprenant, quand un cheminot prend en charge un train, il ne semble pas avoir l’historique des événements. Ce soir là, notre cheminot prenait en charge le train de 18h36. Le 18h16 a été supprimé, il n’existe plus, il ne le connaît pas. Pour lui nous sommes le train de 18h36, qui a 10 minutes de retard. Alors qu’en réalité, nous sommes des voyageurs qui espérions arriver chez nous 40 minutes plus tôt.</p>
<p>Même si des progrès ont été fait ces dernières années dans la communication vers les voyageurs, du chemin reste à faire. En particulier, sortir de cette idée pour la SNCF qu’elle fait juste rouler des trains, alors qu’en réalité elle transporte des passagers.</p>
<blockquote><h5>Dans le même ordre d’idée, une autre suggestion…</h5>
<p>Les passagers arrivent dans le train avant son départ (!). Mais très régulièrement, c’est seulement une minute avant le départ que les lumières s’allument dans les wagons. Et je vais vous faire une révélation : en hiver, à 18h00, il fait nuit. Monter ou descendre les marches dans un train à deux étages dans le noir n’est pas aisé, l’attente dans un wagon uniquement éclairé par les lueurs blafardes des écrans de smartphone n’est pas des plus plaisante. Est-il possible d’allumer la lumière dans les trains qui attendent en gare ? Cette petite attention fera plaisir à beaucoup de monde.</p>
</blockquote>La tentation du bitumeurn:md5:8b7bc49e5e51df3f460c3fb8564762b72013-10-29T17:50:00+00:002014-04-22T20:39:04+01:00ThibautVille et urbanismefiche de lectureurbanismevilleétalement urbain<p>J’inaugure aujourd’hui sur ce blog une série de fiches de lecture, en
lien avec l’urbanisme, le génie urbain, l’économie et le “développement
durable”.</p>
<p>Je commence avec le livre <q>La tentation du bitume</q>, de Eric Hamelin, sociologue
urbaniste, et de Olivier Razemon, journaliste. Cet ouvrage, très accessible, fournit un tableau à
jour et complet du phénomène d’étalement urbain en France.</p> <a title="Couverture du livre "La tentation du bitume"" href="http://humeurlibre.fr/blog/public/Photos/Couverture/tentation_bitume.jpg"><img title="Couverture du livre "La tentation du bitume", oct. 2013" style="margin: 0 auto; display: block;" alt="Couverture du livre "La tentation du bitume"" src="http://humeurlibre.fr/blog/public/Photos/Couverture/.tentation_bitume_m.jpg" /></a><br /><br />
<p>Après un chapitre introductif essayant d’imager ce que pourrait être les lotissements dans le futur - vision assez cauchemardesque - les auteurs décrivent non sans humour la réalité de l’étalement urbain en France : des zones commerciales interminables, des lotissements avec leurs rues aux noms à consonance champêtre, animalière et toujours consensuels, des voies rapides, échangeurs et ronds-points pour relier le tout. L’ensemble est décoré à grand renfort de panneaux publicitaires aux couleurs vives et aux slogans chocs. Des paysages que tout le monde reconnaîtra…</p>
<p>Comment en est-on arrivé là, sachant que le phénomène continue de s’accélérer ? Les auteurs listent un certain nombre de causes :</p>
<ul><li>L’économie repose sur l’abondance et l’immédiateté, le consommateur veut être livré le plus rapidement possible. Ce fonctionnement en flux tendu nécessite de nombreux hangars en périphérie de ville, des plate-formes d’échanges et des axes de communication routier. Autant d’infrastructures qui se construisent aux dépends des terres agricoles.</li>
<li>La civilisation de l’automobile : les gains de vitesse ont été réinvestis dans les transports, ce qui signifie que nous passons le même temps dans les transports, mais nous allons plus loin. Il est possible grâce à l’automobile et à l’énergie bon marché de “vivre à la campagne” et de travailler à la ville.</li>
<li>Les lotissements et zones commerciale qui justifient mutuellement leur existence. Un chiffre: entre 1992 et 2004, les surfaces commerciales ont augmentés de 44%, la consommation de 14%.</li>
<li>La pression immobilière : une terre agricole a un prix très bas par rapport à un terrain urbanisable. Un agriculteur aura tout intérêt à vendre son terrain si il est urbanisable. Les propriétaires fonciers tranchent lorsqu’ils le peuvent en faveur de l’urbanisation.</li>
<li>Causes démographiques : familles recomposées (4 mariages sur 10 se terminent par un divorce, les enfants ont une chambre chez chacun des parents ), on reste célibataire plus longtemps (besoin de plus de logements pour personne vivant seule), les couples restent sans enfant plus longtemps (besoin de plus de logements pour couple sans enfant) : entre 1968 et 2008, on est passé de 3,1 à 2,3 occupants par logement. Le nombre de ménages a augmenté de 22% alors que la population n’a augmenté que de 9%</li>
<li>La construction des grands ensembles dans les années 60-70 a provoqué un rejet d’une certaine forme de ville et un rejet de l’habitat collectif. Cela a contribué à un exil de la population vers les zones pavillonnaires.</li>
<li>Le poids des lobbies (transporteurs routiers, distributeurs, logisticiens, industrie du bâtiment, notaires) qui ont tous des intérêts dans la perpétuation du modèle actuel</li>
<li>L’idée que posséder une maison est le terme d’un parcours résidentiel réussi, et que le retour à un appartement ou a un logement avec une surface moindre est un échec</li>
<li>L’empilement des responsabilités administrative (commune, EPCI, département, région, état, Europe) qui complique la prise de décisions pertinentes</li>
</ul>
<p>Des solutions sont cependant possibles :</p>
<ul><li>Superposer les usages : par exemple, pourquoi ne pas construire des bureaux par dessus les supermarchés ?</li>
<li>Recycler le territoire, de nombreuses friches sont à reconquérir.</li>
<li>Gérer intelligemment la densité pour que l’intensité des échanges ne soit plus réservé aux centres-villes (commerces, circulations piétonnes)</li>
<li>Faire évoluer le modèle d’urbanisation : jardins plus petits pour des logements plus compacts mais avec des parcs urbains</li>
<li>Mutualisation d’une partie de l’habitat (chambre d’amis, buanderie,…)</li>
<li>La mise en place d’une agriculture urbaine</li>
<li>Limiter la vitesse, limiter le tout parking, favoriser les piétons et l’usage du vélo dans la ville</li>
<li>Changer d’échelle administrative pour que les décisions soient prises au niveau du bassin de vie.</li>
</ul>
<p>Ces solutions sont moins évidentes, moins faciles que la continuation du système actuel, mais avons-nous vraiment le choix ? A défaut, ce sont les crises financières, politiques ou énergétiques qui vont se charger de stopper cet étalement, mais avec une grande brutalité pour la population.</p>
<blockquote><p>La tentation du bitume - Où s’arrêtera l’étalement urbain ?<br />de Eric Hamelin et Olivier Razemon<br />Préface de Roland Castro<br />Éditeur : Rue de l’échiquier, juillet 2012</p>
</blockquote>Coup d’œil vers la Luneurn:md5:58f19c976a115e62bf9b7abbb27232c72013-10-26T21:25:00+01:002014-04-22T20:38:15+01:00ThibautL'instant photoastronomieLune<p>On dit souvent que pour avoir un bon ciel en astronomie, il faut quitter
la ville et fuir la pollution lumineuse. C’est vrai, mais il reste deux
types de sujets que l’on peut observer sans difficulté en milieu urbain
: les planètes du système solaire et la Lune. C’est donc en ville,
depuis ma terrasse, que j’ai filmé la Lune une soirée d’avril 2012.
Filmé ? Mais nous ne sommes pas dans la catégorie “Photo” ici ? Un peu
de patience, vous allez comprendre…</p> <h3>De la turbulence atmosphérique</h3>
<p>J’avais déjà essayé de prendre des photos de la Lune, et le mieux que j’avais obtenu, c’était ceci, pris en Mongolie (!), en 2010 :</p>
<p><a title="Lune après le premier quartier, prise en Monglie" href="http://humeurlibre.fr/blog/public/Photos/lune_Mongolie.jpg"><img title="Lune après le premier quartier, prise en Monglie, oct. 2013" style="margin: 0 auto; display: block;" alt="Lune après le premier quartier, prise en Monglie" src="http://humeurlibre.fr/blog/public/Photos/.lune_Mongolie_m.jpg" /></a></p>
<p>Certes, ce n’est pas si mal, mais avec toutes les magnifiques photos que j’avais déjà vues sur internet, j’espérais plus de détails. La responsable de cette déception, c’est l’atmosphère terrestre : elle est en effet constamment animée par des déplacements de masses d’air, qui provoquent ce qu’on appelle la turbulence atmosphérique. Celle-ci, en dispersant la lumière venue de l’espace de manière aléatoire et fluctuante, limite la définition de l’image. C’est d’ailleurs ce même phénomène qui cause le scintillement des étoiles. Une technique accessible à l’astronome amateur pour contourner partiellement ce problème est de prendre un film plutôt qu’une photographie.</p>
<h3>Filmons la Lune</h3>
<p>Le principe est le suivant : on fait un film de la Lune pendant quelques dizaines de secondes. Durant ce film, l’atmosphère va évoluer, et chaque image composant le film sera un peu différente des autres, en fonction de la turbulence atmosphérique. On va donc sélectionner dans ce film les images les plus détaillées, puis les fusionner en une sorte de “super image”. Celle-ci regroupe la somme des détails de chaque image sélectionnée. Je vous rassure, cela ne se fait pas à la main mais à l’aide d’un logiciel. C’est ainsi que j’ai pu obtenir cette photo :</p>
<p><a title="La Lune, un peu après le premier quartier" href="http://humeurlibre.fr/blog/public/Photos/lune.jpg"><img title="La Lune, un peu après le premier quartier, oct. 2013" style="margin: 0 auto; display: block;" alt="La Lune, un peu après le premier quartier" src="http://humeurlibre.fr/blog/public/Photos/.lune_m.jpg" /></a></p>
<p>Mieux, non ? Comme vous le voyez, pas la peine d’aller au bout du monde pour décrocher la Lune, même un coin de région parisienne suffit pour cela ! <img src="http://humeurlibre.fr/blog/index.php?pf=smile.svg" alt=":-)" class="smiley" /></p>
<p>J’ai tout de même utilisé une petite lunette astronomique pour arriver à ce résultat. Dans un prochain billet, je vous montrerai qu’un simple appareil photo est suffisant pour faire de jolies photos du ciel nocturne.</p>
<blockquote><p><strong>Côté technique :</strong> pour réaliser cette photo, j’ai utilisé une petite lunette astronomique (80 mm de diamètre, 500 mm de focale) sur laquelle j’ai fixé l’appareil photo, à la place de l’oculaire. L’ensemble est installé sur un trépied vidéo, pour avoir la meilleure stabilité possible.</p>
<p>L’appareil photo, en mode caméra, était branché sur un ordinateur
portable, et j’ai utilisé le logiciel gratuit EOS Camera Movie Record pour
capturer les films directement sur le disque dur. J’ai fait trois films, un pour avoir la partie nord de la Lune, un autre pour avoir le centre et le dernier pour la partie sud. Les parties nord et sud recouvrent chacune une partie du centre, c’est indispensable pour l’assemblage final.</p>
<p>La Lune défilant rapidement dans le champ de visée (la lunette ne disposant pas de dispositif de suivi), j’ai du me limiter à des films d’une vingtaine de secondes. J’ai ensuite utilisé le logiciel gratuit Registax pour traiter mes trois films (sélection des meilleurs images de chaque film, alignement des images entre elles puis fusion). Il ne restait plus ensuite qu’à assembler les trois images (nord, centre et sud) pour obtenir le cliché présenté ici.</p>
</blockquote>Ma recette du cake à la carotteurn:md5:2edcf4338c613fb8d097e39b04b25b812013-10-04T22:40:00+01:002014-04-22T20:37:52+01:00ThibautPause gourmandecakecarottedessertrecette<p>A la demande générale de certains de mes collègues de travail, je vous
propose aujourd’hui la recette du cake à la carotte. Attention, on parle
bien ici d’un cake sucré, à déguster au goûter ou au dessert. J’ai
trouvé cette recette sur Marmiton avant de l’adapter un peu à mon goût.</p> <p><a title="Cake à la carotte" href="http://humeurlibre.fr/blog/public/Photos/Cake_Carotte.jpg"><img title="Cake à la carotte, nov. 2013" style="margin: 0 auto; display: block;" alt="Cake à la carotte" src="http://humeurlibre.fr/blog/public/Photos/.Cake_Carotte_m.jpg" /></a></p>
<p>
<strong>Ingrédients :<br /></strong></p>
<ul><li>4 œufs</li>
<li>125g de beurre</li>
<li>200g de sucre</li>
<li>250g de farine fluide</li>
<li>2 cuillères à café d’extrait de vanille liquide</li>
<li>1 cuillère à café de muscade</li>
<li>2 cuillères à café de cannelle</li>
<li>1 sachet de levure chimique</li>
<li>300g de carotte rapée</li>
</ul>
<p>Mélanger au fouet le sucre et les œufs.<br />
Incorporer l’extrait de vanille, la muscade et la cannelle et le beurre fondu.</p>
<p>Ajouter la farine et la levure et mélanger avec le fouet (doucement d’abord puis plus énergiquement ensuite) pour obtenir une pâte homogène.</p>
<p>Préchauffez le four à 175°C.</p>
<p>Éplucher et rapper vos carottes. Incorporez les ensuite à votre pâte, mélanger l’ensemble doucement avec une cuillère en bois.</p>
<p>Beurrer votre moule, ajoutez y votre pâte aux carottes et laissez cuire une bonne heure. Piquer avec un couteau pointu pour vérifier la cuisson (si de la pâte liquide reste accrochée à la lame, il faut patienter un peu).</p>
<p>Avec cette recette, vous êtes assuré de devenir populaire auprès de vos collègues et certain d’être invité à tous les pots qui se dérouleront sur votre lieu de travail ! <img src="http://humeurlibre.fr/blog/index.php?pf=wink.svg" alt=";-)" class="smiley" /></p>
<blockquote><p>Remarque : le temps de cuisson indiqué est valable pour un moule à cake, donc pour une épaisseur de pâte importante. Adapter suivant le cas. Il est possible suivant votre goût d’ajouter des noix concassées à la préparation.</p>
</blockquote>Des boutons de partage social sans tracking - adaptation pour Dotclearurn:md5:620ccec178349b7825b8c2622b5622c62013-10-04T21:58:00+01:002014-04-22T20:37:21+01:00ThibautAstuce de geekDotclearréseaux sociauxvie privée<p>Je reprend le titre <a title="http://korben.info/bouton-partage-twitter-facebook-sans-tracking.html" hreflang="fr" href="http://korben.info/bouton-partage-twitter-facebook-sans-tracking.html">du billet de Korben</a>,
qui explique comment faire apparaître les boutons de partage social
(twitter, google+,…) sur son site sans passer par un script style
AddThis ou un “like” de Facebook. Ces solutions ne sont en effet pas
toujours très respectueuse de la vie privée des visiteurs du site. Je
vous laisse aller voir son billet qui explique tout cela très bien.</p> <p><img title="Exemple de résultat obtenu avec le script, oct. 2013" style="margin: 0 auto; display: block;" alt="Exemple de résultat obtenu avec le script" src="http://humeurlibre.fr/blog/public/Images/CaptureBoutonsSociaux_s.png" /></p>
<p>Le script proposé par Korben est adapté à Wordpress, je vous propose ici une version qui fonctionnera pour les sites propulsés par Dotclear. Vous aurez juste à modifier l’URL des images et le champ “via” dans l’URL Twitter. Les icônes <a title="Icônes" hreflang="en" href="http://www.cssauthor.com/best-collection-of-long-shadow-icons/">viennent d’ici</a>.</p>
<pre class="brush: xml"><p><em>Vous avez aimé cet article ? Alors partagez-le avec vos amis en cliquant sur les boutons ci-dessous :</em></p>
<div>
<a target="_blank" title="Twitter" href="https://twitter.com/share?url={{tpl:EntryURL}}&text={{tpl:EntryTitle encode_html=""1""}}&via=monIdentifiantTwitter" rel="nofollow" onclick="javascript:window.open(this.href, '', 'menubar=no,toolbar=no,resizable=yes,scrollbars=yes,height=400,width=700');return false;"><img src="http://monsite/img/twitter_icon.png" alt="Twitter" /></a>
<a target="_blank" title="Facebook" href="https://www.facebook.com/sharer.php?u={{tpl:EntryURL}}&t={{tpl:EntryTitle encode_html=""1""}}" rel="nofollow" onclick="javascript:window.open(this.href, '', 'menubar=no,toolbar=no,resizable=yes,scrollbars=yes,height=500,width=700');return false;"><img src="http://monsite/img/facebook_icon.png" alt="Facebook" /></a>
<a target="_blank" title="Google +" href="https://plus.google.com/share?url={{tpl:EntryURL}}&hl=fr" rel="nofollow" onclick="javascript:window.open(this.href, '', 'menubar=no,toolbar=no,resizable=yes,scrollbars=yes,height=450,width=650');return false;"><img src="http://monsite/img/gplus_icon.png" alt="Google Plus" /></a>
<a target="_blank" title="Linkedin" href="https://www.linkedin.com/shareArticle?mini=true&url={{tpl:EntryURL}}&title={{tpl:EntryTitle encode_html=""1""}}" rel="nofollow" onclick="javascript:window.open(this.href, '','menubar=no,toolbar=no,resizable=yes,scrollbars=yes,height=450,width=650');return false;"><img src="http://monsite/img/linkedin_icon.png" alt="Linkedin" /></a>
<a target="_blank" title="Envoyer par mail" href="mailto:?subject={{tpl:EntryTitle encode_html=""1""}}&body={{tpl:EntryURL}}" rel="nofollow"><img src="http://thibautfrancois.fr/blog/themes/img/email_icon.png" alt="email" /></a>
</div>
</pre>Pose longue : phare de Pontusvalurn:md5:0bbb3280da8b96946912e4b5d0ec71132013-09-30T15:06:00+01:002014-04-22T20:36:03+01:00ThibautL'instant photoBretagnepharepose longue<p>J’aime la photographie, et je vais essayer de partager ma passion sur
ce site. Je présenterai des photos régulièrement en expliquant un peu
le sujet et comment la photo a été prise.</p>
<p>Je vais commencer aujourd’hui en vous présentant cette photo d’un
joli petit phare breton situé sur la commune de Brignogan-Plages dans le
Finistère Nord, <a title="Phare de Pontusval" hreflang="fr" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Phare_de_Pontusval">le phare de Pontusval</a>.</p> <a title="Phare de Pontusval, photo prise en août 2013" href="http://humeurlibre.fr/blog/public/Photos/PhareDePontusval.jpg"><img title="Phare de Pontusval, photo prise en août 2013, sept. 2013" style="margin: 0 auto; display: block;" alt="Phare de Pontusval, photo prise en août 2013" src="http://humeurlibre.fr/blog/public/Photos/.PhareDePontusval_m.jpg" /></a>
<p>J’ai pris cette photo au soleil couchant, un peu après 21h au mois d’août de cette année.</p>
<p>Je voulais essayer d’obtenir cet effet de mer vaporeuse, dont on peut voir de très beaux exemples <a title="Paysage pose longue" hreflang="fr" href="http://www.coolgraph.net/photos/paysages/pose-longue/">par ici</a>.</p>
<p>Pour cela, il est nécessaire d’avoir un filtre gris neutre assez foncé pour diminuer la quantité de lumière entrant par l’objectif et pouvoir augmenter le temps de pose de plusieurs dizaines de fois. Problème, je n’avais qu’un filtre gris neutre ND8, qui permet d’allonger la pose de seulement 8 fois, et pas de pied. J’ai quand même tenté le coup, en posant l’appareil calé avec un sac en plastique rempli de sable sur une coque de barque présente sur la plage. J’ai mis en série mon filtre gris neutre et mon filtre polarisant (de quoi gagner encore un diaphragme…) et fermé au maximum l’objectif. J’ai pu faire une pose de 20 secondes et obtenir le cliché ci-dessus. On est loin des plus belles photos du genre, mais vu les conditions, je ne suis pas mécontent du résultat <img src="http://humeurlibre.fr/blog/index.php?pf=wink.svg" alt=";-)" class="smiley" /></p>
<p>La photo en plein écran est <a title="Phare de Pontusval en plein écran" hreflang="fr" href="https://thibautfrancois.fr/photos/picture.php?/1577/category/43">visible dans ma galerie</a>.</p>
<blockquote><p><strong>Côté technique :</strong> il faut un trépied pour poser l’appareil (le temps de pose va être de plusieurs dizaines de secondes), ainsi qu’un filtre gris neutre pour
diminuer la lumière en entrée de l’objectif et pouvoir faire ainsi une pose
longue sans surexposer la photo. Dans l’idéal, on conseille un filtre BW
106 (allongement de la pose de 64 fois) ou un filtre BW 110 (allongement de la
pose de 1024 fois) suivant la luminosité ambiante. Si vous n’avez pas de télécommande, il est recommandé d’utiliser le retardateur pour éviter un flou de bougé au moment où vous appuyez sur le déclencheur.</p>
</blockquote>Et un nouveau site, un !urn:md5:935a7399ac996d8b6c1b407f0d6240bd2013-09-23T17:33:00+01:002019-01-07T00:08:47+00:00ThibautEn passantDotclearLogiciel libre<p>J’ai choisi <a href="http://fr.dotclear.org/about" hreflang="fr" title="A propos de Dotclear">Dotclear</a> pour gérer mon blog. C’est un logiciel libre, déjà 10 ans d’âge, né en France, et qui évolue sous la conduite d’une équipe fort sympathique. Je cherchais un outil simple, léger, élégant, Dotclear répond à tous ces points ! Une autre bonne raison de le choisir, c’est que cela permet de se distinguer de la grande masse des blogs qui tournent sous Wordpress <img src="http://humeurlibre.fr/blog/index.php?pf=wink.svg" alt=";-)" class="smiley" /></p> <p>Quand à ce que vous trouverez ici… A priori on parlera de photos, de logiciel libre - j’ai déjà commencé -, de génie urbain, de cuisine, et pourquoi pas d’un peu d’astronomie. Je n’ai pas encore fixé de ligne éditoriale précise, cela se fera selon mes envies et mes disponibilités.</p>
<p>Et quand les choses se préciseront, je pourrai alors peut-être trouver un meilleur titre à ce site.<sup>[<a href="http://humeurlibre.fr/blog/index.php?post/2013/09/23/Et-un-nouveau-site#pnote-1" id="rev-pnote-1">1</a>]</sup></p>
<div class="footnotes">
<h4>Notes:</h4>
<p>[<a href="http://humeurlibre.fr/blog/index.php?post/2013/09/23/Et-un-nouveau-site#rev-pnote-1" id="pnote-1">1</a>] Qui à son lancement s’appelait tout simplement <q>Chez Thibaut</q></p>
</div>