Au-delà du retard de la France sur ses voisins européen dans l’usage du vélo, je retiens ces conseils de Véronique Michaud, délégué générale de la CVTC, à destination des collectivités souhaitant développer une politique cyclable :

Il ne sert à rien d’aligner des kilomètres (de pistes cyclables, NdR) pour le plaisir. Il faut effectuer un diagnostic puis traiter les principales difficultés, coupures urbaines, carrefours dangereux, stationnement.

En tant que cycliste, je ne puis qu’appuyer ces propos. Ce sont bien les franchissements de routes et carrefours dangereux, les détours, les passages de trottoirs et le manque de stationnements qui découragent de prendre son vélo, plus que le manque de pistes cyclables. La mise en place peu couteuse de double-sens cyclables et de sas cyclistes (au niveau des feux de circulation) devrait également être une priorité.