Autre avantage, au lieu de partir à trois voitures, nous allons utiliser deux voitures et un vélo : me voilà avec la sensation d’avoir fait une bonne action pour la planète :-)

Au programme :

  • Transilien de Poissy à Paris-Saint-Lazare
  • Vélo de Paris-Saint-Lazare à Paris-Austerlitz
  • TER de Paris-Austerlitz à Orléans
  • TER de Orléans à Amboise
  • Vélo de Amboise à Genillé (via le château de Chenonceau, comme je ne l’ai encore jamais vu)

Journal de voyage

Départ pour Poissy

L’inconvénient de mon plan, c’est qu’il faut partir à 5h30 de Carrières, pour prendre à Poissy le transilien de 5h46 à destination de Paris.

A l'aube, gare de Poissy (78)

Me voilà ce jeudi 8 mai à l’aube sur le quai quasi désert. Le train est ponctuel, le trajet est sans histoire jusqu’à Paris.

Paris

Je n’ai pas énormément de temps pour aller à Austerlitz, aussi je ne fais pas d’arrêt photo sur la route. Malgré le ciel gris, cette traversée de la capitale au petit matin dans des rues très calmes est très agréable. J’arrive à la gare d’Austerlitz en moins de 25 minutes.

Un peu de piano à la gare d'Austerlitz

En attendant l’affichage du quai de départ de mon TER, j’écoute un peu de piano. J’avise d’autres cyclistes qui attendent le même train : vélos de rando, fixies, remorques, il y a de la variété dans le matériel.

Le train pour Orléans est finalement annoncé moins de 10 minutes avant l’horaire prévue ; ce n’est pas de bon augure pour un départ à l’heure. Nous autres passagers cyclistes nous trouvons alors confronté à un problème prévisible, vu notre nombre : le compartiment vélo est sous dimensionné. Nous nous en sortons tant bien que mal, et entassons vélos, sacoches et remorques dans la bonne humeur. Les cyclistes retardataires se dispersent plus loin dans le train.

Vélos entassés dans le TER d'Orléans

Et comme je le craignais, nous partons avec une douzaine de minutes de retard. C’est un souci car la correspondance pour le train d’Amboise à Orléans ne fait que 15 minutes. Aurai-je le train pour Amboise ? Suspense, en attendant je me restaure un peu.

Orléans

Le train a finalement rattrapé son retard, en réalisant à chaque gare des arrêts seconde. La correspondance à Orléans se fait donc sans stress. Sauf que naturellement, dans le wagon il y a 3 emplacements vélo pour 10 bicyclettes. Et je ne parle pas des crochets pseudo-design qui empêche d’accrocher son vélo dès que celui-ci à une jante un peu large…

SNCF et le transport de vélos : 10 bicyclettes pour 3 emplacements
Au premier arrêt, le quai étant de l’autre côté, il faut en urgence (mais toujours dans la bonne humeur) déménager les vélos et libérer la porte pour les passagers. Nous échangeons ensuite entre cyclistes sur les trajets que chacun à prévu de faire, l’ambiance est conviviale.

Amboise

A la descente du train, à 10h30, je fonce à la boulangerie pour prendre un peu de ravitaillement pour la suite du parcours : quiche aux asperges et pain au chocolat. Je suis alors prêt à affronter les choses sérieuses.

Ravitaillement à la boulangerie
Amboise est superbe, je traverse la Loire avec une vue magnifique sur le château.

Passage de la Loire à Amboise
Le chateau d'Amboise
Je continue le long d’anciennes murailles, puis aborde une longue côte… sous la pluie ! Je croise une famille, partie de Saumur samedi dernier et qui fait le tour de la région en vélo. Nous continuons chacun notre chemin, et vingt minutes plus tard, je peux enfin enlever la cap de pluie.

Entre Amboise et Chenonceau, après la pluie
Après avoir savouré un agréable passage en sous bois, je traverse un joli village en évitant les poules en balade sur la route, puis c’est la descente vers Chenonceau.

Chenonceaux

11h30, après 25 kilomètres parcouru depuis ce matin me voici arrivé à ma première étape. Déception, on ne peut pas voir le château de Chenonceau sans payer l’entrée. Tant pis, je n’ai pas le temps de faire la visite comme je suis attendu pour le déjeuner. Je prends quand même le temps d’avaler le ravitaillement acheté à Amboise, le petit déjeuner étant loin.

Chenonceau, la maison du garde-barrière
Après cette pause à côté de la jolie maison du garde-barrière, je repars un peu après midi. Il me reste près de 25 kilomètres de route avant Genillé.

Château de Marolles (Genillé)

A 14h, après un total de 49km parcouru, voici enfin l’arrivé. J’ai mis plus de temps que je ne pensais : mes cuisses ont été mises à rude épreuve par la route vallonnée et peu roulante, le vent et mes lourdes sacoches.

Heureusement, à peine le vélo posé, j’ai pu directement mettre les jambes sous la table devant une assiette de paëlla et un verre de Juliénas (le privilège du dernier arrivé).

La paëlla
Il est alors temps de faire une petite sieste (de plus de 2 heures ;-) ), et au réveil d’admirer le séquoia de 150 ans et la verrière construite par Gustave Eiffel…

Chateau de Marolle, son sequoia de 150 ans, sa verrière réalisé par Gustave EIffel
… avant de terminer la rédaction de ce journal de voyage devant une bonne flambée !

La flambée